
C'est la commémoration de la Passion (Supplice et exécution de Jésus-Christ). Des offices additionnels sont tenus ce jour-là avec des lectures du Nouveau Testament et, pour les catholiques, une procession en quatorze stations commémorant chaque scène conduisant à la crucifixion.
L'Église catholique romaine préconise de jeûner le Vendredi saint, et à tout le moins de manger maigre (pas de viande en particulier), ce qui est pratiqué par de nombreuses personnes d'origine catholique, même non pratiquantes. Les crucifix et parfois les statues sont voilées jusqu'à la célébration de Pâques.
La prière Oremus pour les Juifs lors de la liturgie du Vendredi Saint comportait une mention qui peut paraitre offensante pour les Juifs, à cause d'une mauvaise traduction qui a fait croire qu'elle était à l'origine de l'antijudaïsme et de l'antisémitisme. Cette mention a été supprimée par Jean XXIII en 1959, et le concile Vatican II a clarifié la position de l'Église sur les relations avec le judaïsme dans la déclaration Nostra Ætate (1965).
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